Après La Francesina, ou Elisabeth Duparc, l’’une des dernières muses de Händel alors qu’il abandonnait les fastes de l’opéra italien pour l’élévation spirituelle de l’oratorio, puis Jubilatio, programme où les contemporains de Bach expriment leur propre vision de la jubilation en musique, le Concert de l’Hostel Dieu revient avec Metamorphosis ou l’art de la métamorphose dans le style concertant…

Le XVIIIème siècle ne connaît pas le droit de propriété ! Mieux encore, transcrire, adapter, ou orchestrer les œuvres d’autrui est considéré comme un hommage musical. Ce processus de métamorphose est étourdissant, car non seulement, il offre une nouvelle vie à l’œuvre originale, mais il l’inscrit dans une perspective temporelle illimitée : les réappropriations sont infinies et s’adaptent à l’humeur du temps. Le 21 juillet à Saint-Nicolas de Véroce. (Photo Folia chorégraphie de Mourad Merzouki)